Bibliothèque – la folie du livre

Une bibliothèque, un feu de bois, une bonne musique en fond sonore et de la tranquillité. Ça n’est pas loin d’être ma définition du bonheur.

Misanthrope ? Peut-être un peu, mais comment ne pas apprécier la diversité des univers que l’on peut parcourir en quelques pages tellement plus facilement que dans la vie quotidienne ?

Marion Montaigne (alias Professeur Moustache), titre son blog et ses « Tu mourras moins bête, mais tu mourras quand même ».
Pâle imitateur, je dirais qu’une bibliothèque, c’est « tu vivras d’autres vies, mais tu n’en garderas qu’une ». À la croisé des mondes - ¨Philip Pullman

On a tous des envies, des rêves inaccessibles, du moins pas sans se barrer d’autres routes. Le principe des mondes parallèles à portée de main en fait. Pour l’anecdote, la page wikipédia française qui leur est consacré illustre même le lien entre univers parallèle et physique quantique avec une citation d‘À la croisée des mondes de Philip Pullman. Mise en abyme quand tu nous tiens.


 

Je me demande d’ailleurs quels sont les mondes et univers qui vous ont transportés le plus loin et trônent encore dans votre bibliothèque ?
N’hésitez pas à les partager en commentaire !
PS : la table de chevet compte aussi.


Trinity college

Je terminerai ce bref article sur le constat que le livre reste un objet avec lequel on entretien une relation très personnelle et qui varie totalement d’un individu à l’autre. Vous ne me croyez pas ? Bien, tel Moïse (mais encore plus fort – oui, les chevilles vont bien), je vais vous séparer les lecteurs avec non pas 2 mais 3 grands critères :

  • l’endroit où est rangé le livre (dans une bibliothèque de prestige ou sur une pile en vrac) ;
  • l’appréciation de son odeur (aaaah celle d’un vieux bouquin) ou l’indifférence ;
  • la manie diabolique de corner les pages ou celle des êtres humains véritables d’utiliser un marque-page…

Sur ces considérations, j’ai un chapitre à reprendre.

BibliothèqueOù est encore tombé mon marque-page ?! @¤&#

Merci d'avance !

Afin que cette zone d'expression soit intéressante pour chacun voici quelques règles :

  1. Lire l'article (rédigé avec amour) et pas simplement le titre, mais personne ne fait ça 😉 n'est-ce pas ?
  2. Indiquer un nom ou un pseudo (pas de mots clés pour le référencement).
  3. Renseigner si vous le souhaitez, votre site principal ou un profil de réseau social.
  4. Rédiger un commentaire dont vous n'aurez pas honte dans 10 ans...

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9 commentaires sur “Bibliothèque – la folie du livre

  1. En principe mes livres sont entassés au coin de mon lit par terre ou sur la table basse, j’aime l’odeur des vieux bouquins bien jaunâtres avec une petite taille de texte (ça fait plus intime :o). J’ai l’habitude de corner les pages car je perds mon marque page à chaque fois ^^

    Question livre inoubliable, qui m’a emmené très loin je répondrais sans hésitation « Les Cantos d’Hypérion » de Dan Simmons. Mon livre préféré et très loin, un bijou de sf, poésie et spiritualité.

    Sinon, The Caretaker c’est vraiment sympa 😀 Il y a peut être un peu trop de bruit blanc dans leurs musiques (même si c’est voulu ça fait beaucoup ^^).

    « Je me demande d’ailleurs quels sont les mondes et univers qui vous ont transportés le plus loin et trônent encore dans votre bibliothèque ? »

    Je te retourne la question cher auteur !

    1. Un corneur de page… si tu n’étais pas le plus prolifique en commentaire le bannissement te pendrait au nez !

      Hyperion est sur ma longue liste « à lire » 😉 Je pensais que tu allais me citer la Horde du contrevent.

      The Caretaker boucle beaucoup en plus du bruit blanc, ce qui si l’on se concentre dessus peut vite agacer mais en musique vraiment de fond je trouve ça plus tolérable.

      Pour répondre à ta question et même si je suis sûr que c’est une liste plutôt fluctuante :

      • Le cycle de Fondation, Isaac Asimov
      • La trilogie (quadrilogie en fait) de Bartiméus, Jonathan Stroud
      • Les Chroniques des Crépusculaires et Abyme (~même univers), de Mathieu Gaborit
  2. Je corne que les pages des poches ! C’est du gâchis de corner les hard cover à 20€ ^^

    Ouais « La Horde du Contrevent » c’est magnifique aussi, (ah Caracole …) j’hésitais entre les deux ^^

    Je ne connais pas Jonathan Stroud, je vais y jeter un oeil pour une prochaine lecture !
    De Gaborit je me souviens avoir lu « Les chroniques des crépusculaires » (ça parle de torture de petits êtres, de mémoire, entre autre, … dis comme ça c’est bizarre), il me semble même que tu me l’avais conseillé.

    Sinon question à part : est-il possible de formater le texte dans les commentaires ? (gras, italique seulement)

    1. Pour Bartimeus, je peux t’en passer le premier tome si tu veux un de ces jours, ils se lisent très bien et l’humour omniprésent est assez bienvenu après une journée de boulot 😉
      Les chroniques des crépusculaires parlent bien de petits êtres (des danseurs plus ou moins assimilables des lutins/feu follets), plus ou moins bien traités puisqu’il sont l’origine de la magie dans cette univers. Un concept vraiment original et très bien traité d’ailleurs. Tu avais aimé du coup ?

      Concernant le formatage, en fait pas mal de choses sont disponibles dès lors que l’on utilise les balises adéquates mais il faut que je trouve un moyen de simplifier ça…
      Par défaut il faut utiliser ( en mettant < à la place des !) :

      • Gras = !strong>texte à mettre en gras!/strong>
      • Italique = !em>texte à mettre en italique!/em>
  3. Quand j’aurais finis mon livre en cours je serais partant pour Bartimeus ! Ouais j’avais bien aimé Les chroniques des crépusculaires en tout cas il y a certains passages qui me sont restés en mémoire.

    Merci pour le formatage !

  4. Sacrebleu! Au moins un semblant de bibliothèque. Un livre doit vivre mais je ne peux pas délibérément corner une page, ce serait comme arracher l’aile d’un papillon. Mais étant donné que le livre est pour moi une forme d’objet transitionnel qui doit m’accompagner partout, il se corne naturellement dans mon sac!
    Quant à l’odeur, je ne sais que dire…. ce n’est pas tant l’odeur qui m’attire mais le papier.

    Les livres qui m’ont transportés: Humm…tout dépend du contexte…je dirais malgré tout et de façon intuitive:
    – Samuel Beckett « Pas moi »
    – Rainer Maria Rilke « Lettres à un jeune poête » (merci à toi!)
    – Laurent Gaudé « Les sacrifiés »
    – Koffi Kwahulé « Bintou »
    – Nothomb Amélie « Journal d’une hirondelle »

    Et surement tant d’autres encore…

    1. Un livre ça s’abime par l’usage mais pas volontairement, on est d’accord 🙂 Je peux comprendre pour le papier, le toucher a son rôle.

      Héhé, Rilke est un sacré personnage qui m’a marqué aussi !

      Je ne connais ni Laurent Gaudé ni Koffi Kwahulé. Merci pour ces nouvelles découvertes en perspective.

  5. Afin d’approfondir le post précédent:
    Rilke.. il a s’agit pour moi d’un moment de poesie, de créativité et de douceur. Tout ceci par l’utilisation de mots couchés sur papier. L’essence même de ce qu’est la littérature pour moi, de ce qu’est « un bon livre ».

    Malheureusement ou plutôt heureusement les livres ont leurs histoires, leur contexte. La liste présentée est alors très personnelle en fonction de ces histoires. Ainsi « Bintou » ou « Journal d’une hirondelle » est significatif que dans ce sens.

    Quant à Laurent Gaudé, il revient sur des sujets vibrant dans mon vécu, en parlant d’humanité avant tout à travers des individualités plutôt traumatiques mais ce n’est que la base de départ.

    Bref. je te rejoins dans cette idée de découverte dans la vie quotidienne. L’imaginaire et ce que l’on en fait est précieux.

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