C’est en tombant sur ce tableau de Giovanni Battista Piazzetta, Rebecca au puits, que j’ai tout de suite repensé aux nombreux articles de ces dernières semaines sur le problème des mails, du spam, et de la pression qu’ils peuvent générer.
Pour ceux que ça intéresse, c’est grâce à Gandalf’s Gallery, un blog qui publie tous les jours de nombreux tableaux (accompagnés de légendes) que je me suis retrouvé à écrire cet article. Pour tous les amoureux de peintures, c’est un bon moyen de (re)découvrir des artistes.
SPAM, un mot étrange
Je suis bien incapable de me rappeler où j’ai pu le croiser pour la première fois mais spam fait partie intégrante de mon vocabulaire, à tel point que je ne me rappelle pas avoir déjà questionné son origine, avoir cherché à lui donner un sens… Oh bien sûr, le terme « pourriel » ou « message indésirable » me semblait une bonne traduction mais spam ou plutôt SPAM me semblait se suffire à lui-même jusqu’à peu.
Oui, SPAM. Et non, ce n’est pas le code écrit (assez génial quand on y pense) des majuscules pour dire que je hurle, mais c’est une marque à la base.
Grâce à sieur Wikipedia, on peut apprendre en 3 clics que SPAM tire son nom de « Spiced Ham » (« jambon épicé ») mais aussi qu’il s’agit d’une sorte de conserve de viande toute prête à être mangée.
Son omniprésence, dans les rations militaires notamment, a été le sujet d’un sketch des génialissimes Monty Python. Malheureusement, la chaine YouTube officielle des Monthy Python ne l’a pas encore publiée alors je vous laisse donc savourer le Graal en version originale à travers cette vidéo de Bussiness Insiders (désolé pour les non anglophones) expliquant comment nous sommes passés de SPAM à spam : https://www.youtube.com/watch?v=zLih-WQwBSc
Le ménage à la main
J’ai une mauvaise nouvelle pour vous. C’est une cause perdue d’avance. Pas inutile, non, mais n’espérez pas vous débarrasser un jour de tous les spams que vous recevrez en les indiquant comme tel dans votre messagerie ou en les renvoyant aux plateformes telles que Signal-Spam ou même votre fournisseur d’accès à internet.
Si je précise bien que ça n’est pas inutile, c’est que cela peut vous permettre d’avoir un peu de répit si votre messagerie apprend (la plupart le font maintenant) à repérer ce que vous considérez comme indésirable. Parfois ce seront certains types d’adresses qui seront bloqués, d’autres fois des mots clés.
Travailler un peu pour être soulagé plus tard ?
La contrepartie de cette automatisation progressive de la détection est le risque de bourdes. Il n’est pas rare que les filtres fassent du zèle et déplacent dans votre dossier indésirables des mails tout à fait légitimes (l’email qui signale le déplacement du rendez-vous une heure plus tôt ou le code d’accès pour valider votre commande en soldes avant que le délai n’expire 😉 ).
Aussi efficace qu’ils soient, il n’existe à l’heure actuelle aucun filtre qui puisse vous permettre d’avoir l’esprit tranquille.
Youpi, que faire maintenant, repasser au courrier papier ?
De bonnes pratiques pour minimiser les dégâts
Avec quelques bonnes pratiques, il est possible de réduire de manière substantielle la quantité de pourriels reçus.
Voici mes 2 préférées (liste totalement subjective) :
- Avoir plusieurs adresses mails : au minimum une professionnelle/sérieuse et une pour les choses sans importances (type inscription à la loterie pour gagner un tour du monde).
C’est non seulement une manière de limiter les e-mails non désirés sur la boîte dédiées aux messages importants, mais aussi une façon de minimiser les risques de voir celle-ci piratée (à associer avec un bon mot de passe différent sur chaque site).
- Utiliser des adresses jetables pour les sites que vous êtes certains de n’utiliser qu’une fois ou qui vous semble louches…
Et vous, vous avez des techniques efficaces ?
Merci d'avance !
Afin que cette zone d'expression soit intéressante pour chacun voici quelques règles :
- Lire l'article (rédigé avec amour) et pas simplement le titre, mais personne ne fait ça 😉 n'est-ce pas ?
- Indiquer un nom ou un pseudo (pas de mots clés pour le référencement).
- Renseigner si vous le souhaitez, votre site principal ou un profil de réseau social.
- Rédiger un commentaire dont vous n'aurez pas honte dans 10 ans...
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