Une sélection des meilleurs alcools de Gallica ? Oui, mais pas seulement 😉
Si l’expression tord-boyaux est plutôt imagée, on l’associe généralement à une boisson alcoolisée de mauvaise qualité possédant un titrage (proportion) en alcool très important qui non seulement vous brûle le gosier quand ça descend mais va vous donner l’impression que votre système digestif fait une fiesta d’enfer par la suite… Ah bah oui, on ne parle pas d’une petite tisane à la verveine là !
Ce sont généralement des produits issus de distillation, procédé très commun permettant d’augmenter le degré d’alcool d’une boisson, répondant globalement au doux (et traître) nom d’eau-de-vie.
De nombreux alcools célèbres font partie de cette catégorie tels que le gin, le rhum ou même le whisky ci-dessus qui fait 40°, comme une vodka mais avec infiniment plus de goût…
Astuce linge : pulvériser une petite dose de vodka sur un vêtement non lavable en machine ou que vous ne voulez pas laver de suite pour faire partir les odeurs de transpirations tenaces.
NB : ni traces ni odeurs normalement mais cette astuce est quand même donnée sans garantie de remboursement 😉
Tord-boyaux à déconseiller aux humains
Il se trouve qu’une certaine maison Piot Frères dans les années 1875 proposait une solution au nom de tord-boyaux contre un problème des villes, notamment parisien et encore d’actualité, que je vous laisse découvrir case par case :
Tord-boyaux !!! – Gallica/BNF
Il s’agissait donc aussi du nom d’une mixture empoisonnée contre les rats.
Sélection d’alcools : cuvée Gallica
Niveau alcool fort, la publicité a pas mal de belles affiches à mettre en avant et très tôt. En voici quelques-unes qui m’ont tapé dans l’œil :
La version animalière
La touristique
Non seulement, je la trouve jolie, mais en plus j’apprécie le côté mise en abîme de l’affiche qui montre une dame qui montre une affiche… 😉 Une façon élégante de mettre en avant le terroir dont est issu le produit.
L’exotique
Il y a toute une série d’illustrations à thématiques asiatiques mais j’ai un petit faible pour celle-ci qui représente a priori une apsara, ces entités célestes dansantes que l’on trouve notamment en nombre sur les temples cambodgiens. Pourquoi ce type de représentations ? La colonisation d’une partie de la Cochinchine depuis 1862 et la création de l’Indochine française en 1887 a certainement joué son rôle 😉
L’historisante.
Sensée posséder des propriétés bénéfiques grâce à l’huile essentielle de menthe poivrée associée, l’alcool de menthe Ricqlès fait quand même 80° ! Oui vous avez bien lu…
J’aime tout particulièrement les remarques de chacun des personnages. On est clairement dans la phase « historique » de la publicité où de nombreuses grandes figures de l’Histoire étaient utilisées pour vendre des produits parfois aussi simples que du savon…
Pour ceux que l’histoire de la publicité intéresse, allez voir le catalogue (PDF) de l’excellente exposition Figures de pub qui s’est tenue aux archives départementale de Loire-Atlantique.
Attention tout de même !
Vous ne voudriez pas que l’on se souvienne de vous comme quelqu’un de systématiquement rond comme une barrique…
Les conséquences sanitaires ont d’ailleurs fait émerger toute une gamme d’illustrations sur les méfaits de l’alcool, des plus mélancoliques aux planches « pédagogiques ».
Soyez prudent, encore plus durant ces fêtes de fin d’années, et si vous buvez un tord-boyaux, vous savez quelle histoire raconter à votre entourage 😉
Merci d'avance !
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